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Créations 2016

3 solos/performances sur le thème de la résistance

Raphaël : Résister, c’est vivre dans une organisation clandestine, être caché, se rendre visible et invisible, être hors-la-loi, sur ses gardes, aux aguets, méfiant, c’est économiser ses forces, avoir un double-jeu, savoir se dissimuler.

Sophie : Résister, c’est une maîtrise, c’est aller à contre-courant, à contretemps de la partie adverse, faire preuve d’endurance, répéter, tenir, c’est un engagement moral et physique, c’est aller au bout de ses convictions.

Alix :  Résister, c’est vivre dans la peur et dans la colère, c’est une lutte politique, ne jamais baisser les bras, c’est vivre dans la dignité, rester soi.

Un cœur qui bat dans le carton

Suite du Soulèvement des cartons. Sera abordé ici le thème du recyclage avec un lien fort vers la situation catastrophique des migrants.

Je lutte donc je suis

La vie est plus forte que tout.
La vie est comme un fleuve.
On ne peut empêcher les gens d’être libre.
La manifestation est la somme de toutes ces petites pulsions de vie, comme une eau qui s’infiltre partout et à laquelle rien ne résiste.
Cette part d’intériorité très ancrée dans l’être devient visible.
On ne peut empêcher les gens de s’aimer même s’ils sont pressés comme des citrons.
Solidarité.
C’est peut-être une chance d’avoir l’opportunité de trouver d’autres modes de fonctionnement, plus près de la nécessité, du sens.
Qu’est-ce qui vaut vraiment le coup ?

Texte de Sophie Rehel

Création 2015

Le soulèvement des cartons

Quoi de plus banal qu’un carton ? Boîte à chaussures, emballage de yaourts ou de médicaments, cagette de fruits, container, intercalaire… On oublie facilement que le carton est issu d’un matériau noble, le bois.
Cinq danseurs vont redonner une ultime vie à de simples cartons voués à être jetés, brûlés ou au mieux transformés. Au travers des danseurs, les cartons exprimeront la folie des hommes, rendront hommage aux amoureux de la terre, lanceront un appel pour dire combien il est temps de se réveiller.

Création 2014

Une autre histoire

Créée pour le 3ème festival de rue TarArts, cette pièce est née de la rencontre entre un lieu et une pièce musicale.
Situées au cœur de la ville de Tarare sur les vestiges d’une usine textile surplombant un bassin rempli d’eau, les bordures du jardin de la Halle offrent aux danseurs une bande de terre de 15 mètres de long bordée d’une ossature métallique intégrant le bois, la brique et la pierre.
La musique, imaginée par le compositeur James Newton Howard pour le film « Snow White and the Huntsman » (2012) vient habiller ce lieu d’une atmosphère chevaleresque.
Tandis que le site prête son architecture aux danseurs, la musique leur insuffle son énergie. La chorégraphie s’inspire de cette interférence pour faire surgir de l’ombre des personnages hors du commun au centre de gravité sans cesse en mouvement. Ces créatures marquées au visage d’un masque peint en bleu, aux poignets et genoux repliés, talons relevés, se déplacent maladroitement, par saccades.
Tout au long de la pièce, la danse se combine à l’escalade donnant aux danseurs une allure mi-humaine mi-animale. À ces ascensions s’ajoute un jeu sonore, dynamique et rythmique produit par de simples bâtons sur les grilles et grillages. Le spectateur est emmené vers une fin calme et sereine, les danseurs repartant d’où ils sont venus, avec la démarche cette fois-ci affirmée des vainqueurs.

Créations 2013

Hommage à Juliette PITA

Cette succession de danses illustre l’œuvre et la vie de Juliette PITA, artiste originaire de Malaisie, invitée de l’exposition « Regards de femmes » à l’Espace A. Malraux à Tarare. D’une part, la femme joue un rôle clé dans la société mélanésienne, d’autre part, l’arbre tient une place centrale dans la vie de la population. Ces deux « personnages » se retrouvent et s’entrecroisent dans l’œuvre de Juliette Pita, l’écorce servant de support à ses tableaux.
La danse exprime les allers-retours de l’œuvre à l’artiste, chacun se nourrissant de l’autre,
décrypte le poids des responsabilités qui incombent à la femme, un thème cher à l’auteur,
traduit le chant des bâtons, musique des danses traditionnelles des îles Vanuatu, donne vie aux
arbres, à la forêt et à ses habitants…
Une performance colorée, rythmée et dynamique.

Les Petites Coppelia

Spectacle pour deux danseuses créé dans les vitrines du magasin Bonin Sports à Tarare à l’occasion du 2ème festival TarArts. Le propos de cette performance illustre le trouble que tout un chacun peut ressentir en présence de certains mannequins au regard intense dans les magasins ou vitrines. L’imaginaire du spectateur est stimulé, les danseurs-modèles se dédoublent, prennent vie, s’animent, l’histoire peut commencer… sur la mélodie enchanteresse du beau Danube bleu de Johann Strauss.

Créations 2012

Au cœur de la nature

Performance créée pour et dans l’espace du parc Thivel à Tarare, interprétée par les élèves volontaires du cours de danse contemporaine et les danseuses de la compagnie. Il est bon de rappeler combien l’Homme fait partie intégrante de la nature. Le spectateur trouve facilement sa place, délimitée par des repères aux abords du parc. Il n’a plus qu’à se laisser porter par l’ambiance paisible et tonifiante de cette nature au cœur de la ville.
Une marche scandée par une longue phrase gestuelle chemine tout au long de la descente d’escaliers jusqu’à traverser l’espace d’un pré verdoyant. Les bras dessinent dans les airs, accompagnés d’une marche en pointillée qui sera avalée par la forêt de bambous. Les troncs s’agitent et le mouvement se répercute dans les feuillages épais comme si le vent s’était invité. La forêt bruisse et déplace l’air avec une force tranquille, jusqu’à expulser des duos sortis de l’ombre vers la lumière. S’en suivent une variation qui exulte et un solo qui dévale la pente pour souligner les méandres du ruisseau. Sous l’impulsion des danseuses, l’eau de la rivière éclabousse les pierres, scintille dans les airs et chante le plaisir de danser. La fin de la chorégraphie, comme une parenthèse inscrite à la fin du jour, révèle les secrets du relief avec la profondeur des bois et ses couleurs assombries. Les danseuses apparaissent, disparaissent et appellent le spectateur à pénétrer avec elles au cœur de la nature.

La danse des mots – Festival Arts de rues (Tarare) – Festival Printemps Véranais (Saint Vérand)

Ce spectacle interactif mené par cinq interprètes interpelle la sensibilité, l’écoute et l’imagination du spectateur.

Sur scène, un escabeau et des mots qui circulent, bougent et prennent corps sur une musique du compositeur français d’origine argentin Carlos d’Alessio.

Des mots vivants qui racontent une histoire ! Chaque chorégraphie se déguste comme si elle devenait saveur, odeur et pouvait être malaxée.

Le passant spectateur a pour mission de découvrir le sens du geste et de la danse et de pointer du doigt le mot juste. Il entend et visualise en simultané et redécouvre le mot comme s’il venait d’une autre contrée. Il se peut qu’il rentre chez lui avec des mots élastiques dans la tête et des lettres qui dansent encore longtemps devant les yeux…

Création 2011

Pologne – Festival international des arts traditionnels (août)

Le cadeau de mariage
Sur une musique enlevée de Jean Sébastien Bach, chaque danseuse exprime son ressenti sur le thème de l’amour. Solos, duos et quatuors s’entremêlent dans une chorégraphie débordante de vitalité. 

Merci
Il y a comme une nécessité de le dire, de le proclamer, de le répandre et d’en faire écho. L’humour se charge de transmettre le message. La danseuse se métamorphose en un personnage touchant ou ridicule, comique ou convaincu, poétique ou enchanté. Le résultat est dans la boîte. Il faut y être, attraper un merci au vol et lancer un sourire aux artistes. Et hop, c’est encore un merci qui se fabrique et un sourire qui se dessine, cela ressemble fort à une correspondance en concurrence avec le virtuel. De vrais sourires et mercis que l’on peut soupeser, sentir et goûter, et qui nous accompagnent pour longtemps, longtemps… après s’être quittés.

Créations 2010

Tarare – Dans le cadre de l’exposition « l’eau ici et ailleurs » (novembre)

L’eau
Tout d’abord, l’eau nue, liquide, en mouvance, en mouvement, clapotis, force vive, beauté, transparence, scintillement, reflet.
L’eau à portée de main, pure, en redécouvrir la préciosité, avec respect.
L’eau, source de vie et d’abondance, lumineuse, sonore et rassurante.
L’eau, force vive, incontrôlable, spectacle vivant perpétuel, surprenante et jusqu’à être violente. L’eau de tous les extrêmes : matières, formes, apparitions, le parallèle avec l’Homme est si proche.

Les danseuses utilisent tous leurs sens pour mettre en valeur l’eau précieuse, indispensable à la vie. L’eau est là, visible et invisible. Le spectateur visualise et entend simultanément l’eau et la danse. La gestuelle est suggestive, elle ravive l’imaginaire de celui qui regarde. Pendant et après la prestation, le public est titillé, il a envie de se désaltérer, de se rafraîchir, de se miroiter, de savourer et d’entrer dans l’eau. L’avenir de l’eau et de la planète dépend de chacun d’entre nous, de nos gestes quotidiens, de notre regard sur l’Homme et de notre démarche active. Cette performance a pour but d’éveiller les consciences, d’engranger des questionnements sur l’eau et l’avenir de l’Homme.

Tarare – Dans le cadre de la fête des mousselines 2010 / Parcours Mémoire Textile (juin)

Les Fêtes Vénitiennes
Les Fêtes Vénitiennes conjuguent à la fois le 300ème anniversaire de la naissance de G.-A. Simonet, créateur de la mousseline, avec la reprise d’une œuvre musicale créée l’année de sa naissance, le 50ème anniversaire du Jumelage entre Tarare et Herrenberg, avec la venue d’artistes Allemands et Slovènes exprimant l’ouverture de la ville de Tarare sur l’Europe et l’adhésion au thème de la fête des mousselines, Les Rythmes et musiques du monde.
Une vingtaine d’artistes danseurs et musiciens seront confrontés à un challenge inédit : réaliser une œuvre de 30mn en apportant chacun un morceau du puzzle de la chorégraphie. Chaque danseur s’enrichira de la culture de l’autre en découvrant les différents processus de création et, sur scène, se côtoieront modern jazz, danse latino, danse néo-classique et danse contemporaine. Le langage commun qui découlera de cette réalisation originale qui inclut les musiciens sur scène aura une portée universelle et symbolique du rapprochement entre les êtres de tous horizons.

Improvisation musique et danse avec le Concert Impromptu
Improviser à ciel ouvert sur le thème de la mémoire textile constituera le socle de la matière chorégraphique. Règle du jeu : chaque danseur sera le partenaire de l’un des cinq musiciens en étant guidé soit par la mélodie ou le silence joués soit en guidant à son tour le musicien. L’artiste exposera puis développera un bagage gestuel créé en amont à partir des témoignages exposés dans le jardin de la Halle. La musique et la danse sont deux arts éphémères qui contribueront à revitaliser le passé en honorant la mémoire de plusieurs siècles de vie de l’industrie textile locale.

La Machine
L’Homme se trouve à la source de la création de l’outil. Ma démarche artistique est de chercher à retrouver l’Homme en partant de la mécanique. Les danseurs pénètrent au cœur de l’instrument et deviennent son, mouvement, rythme, accumulation, répétition, coordination, synchronisation, tension, naissance du produit manufacturé et jusqu’au travailleur actionnant les rouages. La Machine est une œuvre concise, hachée en petites séquences sonores et visuelles où chaque geste constitue l’une des notes d’une symphonie.

Témoignages
A travers Les témoignages d’une dizaine de personnes issues du monde de l’industrie textile, le cheminement du danseur est de tenter d’illustrer l’indicible caché dans un soupir, un timbre, un silence ou derrière un mot, une hésitation, un rire, etc. L’interprétation du danseur repose sur sa réceptivité devant une voix qu’il a choisie sans en connaître l’auteur(e), une voix avec laquelle il entretiendra une relation intime et sensible.

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Venezianische Feste

Venezianische Feste mixen :

– den 300sten Geburstag von G-A Simonet (der Mousseline Erfinder) mit einem Musikwerk, den auf seinem Geburtsjahr komponiert wurde

– das 50ste Jubiläumsjahr der Städtepartnerschaft zwischen Tarare und Herrenberg mit Künstler aus Deutschland und Slowenien, die die europäische Öffnung von Tarare darstellen.

– das Mousseline Fest betretet aufs Thema « Rhythmus und Musik der Welt »

Ungefähr zwanzig Künstler wird eine ganz neue Herausforderung treffen: ein 30 Minuten Werk zu erfinden. Jeder muss einen Teil der Choreografie erstellen. Jeder Tänzer kann mit der Kultur der Anderen sich anreichern. Er kann verschiedene Kreation Prozesse entdecken. Auf der Bühne treffen sich Modern Jazz, Latino Tanz, neoklassischer Tanz et zeitgenossischer Tanz. Die allgemeine Sprache aus diesem Werk wird weltweit verbreiten. Es wird die Zusammenführung der Leuten jeglicher Couleur symbolisiert.

Improvisation (Musik und Tanz) mit « le Concert Impromptu »

Freilichttheater mit Improvisation zum Thema « Textilerrinerung » ist der Grund der Choreografie. Spielregel: Jeder Tänzer ist der Partner eines von den fünf Musikspielern und entwerder wird von der gespielten Melodie und Pausen geführt oder führt den Musikspieler. Der Künstler ziegt und entwickelt ein Rüstzeug der Tanzbewegungen, das früher erstellt wurde ab Bezeugungen, die in « la Halle » Garten erzählt werden.

Musik und Tanz sind zwei kurzlebigen Künsten, die die Vergangenheit zu revitaliesiert durch die Erinnerung Ehren

La musique et la danse sont deux arts éphémères qui contribueront à revitaliser le passé en honorant la mémoire de plusieurs siècles de vie de l’industrie textile locale.

La Machine

L’Homme se trouve à la source de la création de l’outil. Ma démarche artistique est de chercher à retrouver l’Homme en partant de la mécanique. Les danseurs pénètrent au cœur de l’instrument et deviennent son, mouvement, rythme, accumulation, répétition, coordination, synchronisation, tension, naissance du produit manufacturé et jusqu’au travailleur actionnant les rouages. La Machine est une œuvre concise, hachée en petites séquences sonores et visuelles où chaque geste constitue l’une des notes d’une symphonie.

Témoignages

A travers Les témoignages d’une dizaine de personnes issues du monde de l’industrie textile, le cheminement du danseur est de tenter d’illustrer l’indicible caché dans un soupir, un timbre, un silence ou derrière un mot, une hésitation, un rire, etc. L’interprétation du danseur repose sur sa réceptivité devant une voix qu’il a choisie sans en connaître l’auteur(e), une voix avec laquelle il entretiendra une relation intime et sensible.

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